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[Découvrez le programme grand public du Parc]

Programme du Parc 2023

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 Nouveauté 2023 !

Des audioguides et traductions en plusieurs langues disponibles dans le musée avec la wifi.

 

[ Exposition ] 

La Camargue entre deux eaux

Après l’exposition Aux Origines dédiée à la construction de l’image de la Camargue depuis les cartes de géographies jusqu’aux cartes postales, La Camargue entre deux eaux traite de l’importance des eaux qui donnent vie à la Camargue.

 

Visuel expo Camargue entre deux eaux BD

 

 

Témoignages

Isabelle & Philippe
musée de la Camargue
6/05/22, 14:54

Nous avons fait une très belle découverte en visitant ce musée et en nous baladant sur le parcours prévu. L'histoire de la Camargue en a été … read more

Faby
13/09/21, 09:16

Super accueil avec une camarguaise-Sarde, jolie boutique et belle exposition sur l'histoire de la Camargue.

Fidèle à la définition d’écomusée, ou selon le terme actuel de « musée de société » le Musée de la Camargue est un espace public qui réunit des hommes et des femmes autour de projets  communs pour le territoire et ses habitants. Espace ouvert et permanent, on y met en débat les questions liées à l’évolution de la société en Camargue. Il est investi par les acteurs (bénévoles), les agents (salariés), et les visiteurs qui constituent une petite communauté. On s’y retrouve pour construire des projets prenant appui sur les patrimoines naturels, culturels, matériels et immatériels pour valoriser le territoire et ses activités. Ces projets permettent de maintenir et de générer du lien entre tous, mais aussi de collecter, de conserver et de partager une histoire, une culture et un présent.

C’est ainsi que :

Les collections photographiques Naudot, Bouzanquet, Laget et Clergue permettent de suivre l’évolution de la Camargue à laquelle le cinéma participe activement.

Les créations contemporaines de Jean-René Laval, de Philippe Debarge de Tadashi Kawamata ou la collection de Sara d’Hélène Arnal, les portraits de Fous du Rhône de Mireille Loup acquises par le musée depuis 2009 offrent des regards que les artistes d’aujourd’hui portent sur la Camargue.

En 2020 :

Lunette de niveau avec pied et mire parlante de bois peint : ensemble composé d’une une lunette de géomètre et son coffret bois marqués par Berthélémy à Paris fabriqués durant la première moitié du XXè siècle. Ce niveau à lunette muni de son pied de bois et d’une mire de bois peint était utilisé par Raoul et Yves Schmitt, riziculteurs aux mas de Méjanes en Camargue pour niveler les rizières avant leur mise en culture. La famille a souhaité léguer au Musée de la Camargue cet ensemble illustrant la riziculture au domaine de Méjanes où Paul Ricard a participé à son lancement durant la deuxième gurerre mondiale.

Boite à herboriser de Gabriel Tallon : Gabriel Tallon (1890-1972) fut le directeur de la Réserve Nationale de Camargue de sa création en 1927 jusqu’à la fin des années 1960. Il était aussi un remarquable botaniste, ayant parcouru la Camargue dans tous les sens, souvent avec sa boîte à herboriser dont il est question ici. Membre de l’Académie d’Arles, il fut le parrain de Jacques Blondel lors de son admission en 1965. Peu avant sa mort, il lui offrit sa boîte à herboriser que celui-ci souhaite donner au Musée de la Camargue.

En 2019 :

Après l'oeuvre sonore Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., composition de Philippe DEBARGE à partir des improvisations au violon de Leila BEN ABDELMALEK et à la guimbarde de Stephane ZAROUATI, le Musée de la Camargue a fait passer à la commission d'acquisition l'oeuvre sonore "Les Sages du Rhônes" de Kaye Mortley, Phonurgia nova. durée 15,05 minutes. Ce Cartel sonore est destiné à la série de 5 portraits photographiques anaglyphes de Mireille Loup intitulés "Les fous du Rhône" acquise par le musée en 2016  

En 2017 :

Cette série de quatre portraits de femmes tziganes est présentée dans l’exposition « Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe » en 2018. Labellisée par MP2018, cette exposition sur le thème du féminin en Camargue mixe les problématiques environnementales, spirituelles, anthropologiques, sociologiques. Artistes, scientifiques, témoins d’une histoire ou d’un présent sont invités à croiser leurs regards pour révéler la force du féminin dans les milieux longtemps réservés aux hommes. Au sein des collections du musée, les photographies de Vanessa Gilles, complémentaires de celles de Franck Pourcel représenteront le monde des tsiganes présents en Camargue pour le pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Dans les collections permanentes, ces photos apportent un regard actuel sur le monde des tziganes, gitans ou caraques que Carle Naudot et Gaston Bouzanquet avaient déjà approché au début du 20ème siècle.

Marie, Nina, Donna et Mirella : quatre tirages photographiques édition 2/7 signée, numérotée de Vanessa Gilles 

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En 2016 :

la caraque blonde

Affiche du film "La Caraque blonde"

réalisé par Jacqueline Audry pour Paul Ricard et la Sté Protis films en 1952 au domaine de Méjanes, en Camargue.

Dans l’espace intitulé «La Camargue en images » où sont projetées les photos des fonds Naudot et Bouzanquet datant de la première moitié du XX° siècle, les visiteurs peuvent également voir la version intégrale du film La Caraque blonde, sorti en 1953. Ce film est intégré à l’exposition car, sur ton « pagnolesque », l’intrigue et des dialogues abordent la problématique du partage des terres entre agriculteurs, éleveurs et traitent plus largement le sujet de la Camargue face à la modernité.

 Maquette originale de l’ouvrage « Camargue et gardians » de Carle Naudot initialement intitulé « Gardians de Camargue et de Crau »

Le musée de la Camargue, appartenant au Parc naturel régional de Camargue, a réédité pour la troisième fois, l’ouvrage de Carle Naudot en 2011. Aujourd’hui, le travail méthodique de cet auteur et les témoignages du passé permettent d’enrichir le sujet de l’exposition permanente Le fil de l’eau, le fil du temps en Camargue.
Ce manuscrit est l’original que les filles de Carle Naudot ont remis à l’imprimeur en 1977, lors de la première édition de l’ouvrage. Intitulé par l’auteur Gardians de Camargue et de Crau, c’est lors de sa parution en 1977 que l’ouvrage est rebaptisé Camargue et gardians. Ce manuscrit de 33 pages contient les dessins de Carle, et ses photographies.

Service de table Etienne Laget

Ce service de table était utilisé par la famille Landriot pour les repas de fête et notamment lors du réveillon de Noël et le repas du Jour de l’An. Il est présenté en vitrine dans l’exposition permanente « Le fil de l’eau, le fil du temps en Camargue » dans la partie Fêtes et pèlerinage.

 

Les fous du Rhône : une série de portraits de passionnés du Rhône réalisés par la photographe Mireille Loup.

Ces portraits sont réalisés selon le procédé anaglyphe qui restitue la 3D, comme les photographies de Gaston Bouzanquet, qui ont inspiré Mireille Loup.

Les sujets choisis entretiennent un lien fort avec le fleuve qui les passionne. La photographe leur a laissé le choix du lieu de la prise de vue, de la pose et des objets qui les caractérisent le mieux. Pour obtenir le relief, huit photographies sont superposées. Les 5 sujets ont été enregistrés dans l’objectif de restituer leurs témoignages par un cartel sonore. Ces photographies sont exposées en permanence dans le couloir du Rhône qui relie la bergerie à l’extension du musée.

Pour obtenir le relief, huit prises de vues sont superposées. Un travail de montage à l’ordinateur s’en suit. Les photos sont tirées Ultrachrome giclée couleur sur papier Harman Baryté et contrecollées sur Dibon et encadrées en caisses américaines blanches. Dimensions : H 72 x L 104 cm.

Les Fous du rhône

Portrait P. RigaudPortrait n°1 : Philippe Rigaud, érudit, libre chercheur médiéviste est le « fou du Rhône n°1 » face à l’objectif constructeur de Mireille Loup, photographe qui assemble huit images pour créer le rêve en relief. Au loin, Arles est sous l’orage, Philippe, une gaffe à la main, pose devant le Césaire, barque aux voiles latines échouée dans le Rhône depuis juillet 2015, après des années de restauration.

 

Portrait O. BadanPortrait n°2 : Othello Badan, l’homme qui voit sous la terre, sonde le marais du Vigueirat à la recherche du Canal de Marius ou « fosses mariennes » que le général romain a creusés pendant l’hiver -103-102 av. J.C. Ce canal a permis aux bateaux de contourner l’embouchure du Rhône d’Ulmet pour accéder plus aisément au camp où sont installées les 5 légions mobilisées contre les Cimbres et les Teutons.

Portrait L. Long

 

Portrait n°3 : Luc Long, archéologue camarguais, est connu pour ses découvertes dans le Rhône qu'il fouille depuis plus de 20 ans. Il surgit de l'élément liquide et surfe sur cette eau qui, depuis plus de 2000 ans, nourrit la ville où il est né.

Portrait B. Schnebelin

 

Portrait n°4 :Ilotopiste sur le grand Rhône, Bruno Schnebelin s’est installé en Camargue dans les années 70 et y a créé Ilotopie, la compagnie théâtrale qu’il dirige. A l’origine du peuplement de l’île située entre Port-St-Louis et Salin-de-Giraud, Bruno et les Ilotopistes habitent avec femmes et enfants des maisons bioclimatiques flottantes ou poétiquement submersibles qu’ils ont conçues eux-mêmes.

Portrait R. Serre

 

Portrait n°5 :sentinelle du Rhône,Roger Serre, est arrivé en camargue à l’âge de 18 ans et n’en est plus jamais reparti. Ouvrier agricole, il a participé à l’essor de la riziculture avant d’être employé comme eigadié à la station de pompage d’Albaron. Il y a toujours un cabanon où il passe ses journées à pêcher et à surveiller les frémissements du fleuve qui emplit sa vie.

 

 

En 2015

Jean-René Laval modèle, sculpte, assemble les matériaux hétéroclites qu’il collecte au fil de ses promenades ou dans les décharges : fers, bois, objets divers, emblèmes dérisoires d’une modernité déchue. Une partie de ses sculptures est influencée par la culture taurine, ancrée dans l’espace méditerranéen du paysage camarguais de son enfance passée au Mas de l’Ange sur la route de Salin-de-Giraud.

En Camargue, les élevages de taureaux destinés aux spectacles de l’arène naissent durant la deuxième moitié du 19e siècle. La corrida et la course camarguaise font appel à deux races d’origines différentes : espagnole et locale dite di biòu.Les deux sculptures de Jean-René Laval acquises par le musée s’intitulent Goya et Hécatombe. Elles se distinguent par leurs matières et leur sens et forment un ensemble d’œuvres d’art populaire en lien avec la culture camarguaise et les représentations de ce territoire.

- HécatombeHécatombe

(150 cm x 150 cm x 100 cm). Installation composée de moulages de cornes de taureaux de la manade Yonnet, posées sur du sable.

Par son évocation du taureau mort dans l’arène, Hécatombe se distingue de Goya qui illustre la destinée d’un taureau dont le nom est entré dans la légende. La blancheur du plâtre des cornes rappelle les bucranes exposés au fronton des cabanes ou dans les ornements de frises repris par l’architecture classique depuis le Dorique grec.

            - Goya (95 cm x 55 cm x 70 cm).Goya

Réalisée en fer soudé et pierre taillée, cette œuvre rend hommage au taureau Goya, de la manade (élevage) Laurent. Ce taureau de race Camargue s’est rendu célèbre dans l’arène au cours des années 1970. Durant sa carrière, qui dura 12 ans, sa constitution physique extraordinaire, sa fougue et son intelligence remplissaient les arènes. La légende est née de son vivant. Cette sculpture reprend la tradition des sculptures qui immortalisent un taureau devenu mythique par ses exploits dans l’arène, le promouvant ainsi au rang de héros auquel on rend un véritable culte. Cette tradition est revisitée par la ligne graphique qui dynamise et célèbre la puissance du taureau dit « cocardier ».